Christian Louboutin, l’érotisme, et les plus belles chaussures du monde
English version / version anglaise © D A Wolf
Hier, j’ai vu les plus belle chaussures du monde. (Et peut-être les plus chères; disons, les plus chères que moi, j’ai jamais vues.)
Mais ne discutons pas de cela.
Parlons de l’art, de la beauté, du fantasme, de la magie, car hier, j’ai vu la preuve que tout cela existe… parlons Christian Louboutin…
… et les plus belles chaussures du monde.
Et l’érotisme ?
On a tous nos propres définitions de l’érotisme. Et les escarpins ? Les talons aiguilles ? Les Louboutins ? Jouent-ils un rôle dans vos fantasmes ?
Pour moi, l’érotisme, c’est la séduction pimentée par l’imprévu. C’est l’audace. C’est l’inconnu. Mais c’est aussi l’élégance qui se marie avec un esprit ouvert et enjoué dans les jeux adultes… L’extase exige non seulement un côté charnel et un côté cérébral, mais un côté chaussures…
Enchantée, M. Louboutin…
Pour une femme comme moi, il s’agit toujours d’une jolie tenue de classe (que ce soit le dessus ou le dessous), et j’ose dire que les chaussures en font parti… j’ai toujours les pieds bien soignés, et en talons hauts – bien habillés !
Et que faut-il encore ?
Pour les gourmands et les gourmandes, il faut les chaussures ou les bottes... Louboutin !
Cela va sans dire que pour certains il s’agit d’un brin du fétichisme du pied ou du fétichisme de la chaussure (un brin, dites-vous ?) – ou, tous les deux. Pour d’autres, il s’agit d’une appréciation de l’art, tout simplement… et de l’art des délices de toutes sortes…
Faut-il approfondir les origines de ce phénomène ? N’est-ce pas une vue troublante – les belles jambes d’une femme, la courbe du mollet, une cheville délicate où se trouve, juste un peu plus loin, une chaussure à rêver ?
J’exige un homme exigeant…
J’exige un homme avec goût Louboutin ; un homme qui reconnaît qu’il faut un escarpin extraordinaire pour nous qui exigeons et désirons une expérience exquise, non seulement dans nos fantasmes, mais dans la vie réelle. Possible, n’est-ce pas ?
Oui !
Avec l’aide expert du maître, Monsieur Louboutin, et de ses créations magnifiques…
Christian Louboutin, je suis à votre service
Vos chaussures, Monsieur… Vos bottes. Quelle imagination ! Quel plaisir…
J’avoue qu’il y a des modèles qui ne sont pas mon genre – ceux qui sont un peu trop ” rocker ” pour une femme petite et délicate comme moi.
Pourtant, cher M. Louboutin, je dois vous dire que je suis éblouie. Séduite. Ensorcelée. Fan de loin depuis longtemps, à travers les films et la télé. Et de tout près, depuis hier…
Car, c’était hier que tout a changé.
Dans un grand magasin de luxe, en me baladant, j’ai dû m’arrêter devant vos créations ; je n’ai pas pu m’empêcher d’essayer les chaussures les plus ravissantes, et les plus sexy, à mon avis. Le peep-toe – formidable ! Les bottes – à mourir…
Et ensuite
Et ensuite, les plus belles chaussures que j’ai jamais vues…
Elles étaient en rouge écarlate, brillante… il fallait que je les essaie… et j’avoue que je me sentais comme si j’étais la plus belle femme du monde quand j’ai mis ces escarpins sur mes petits pieds.
Il faut préciser
Il faut préciser : je suis une femme d’un certain âge, encore coquine (je l’admets), journaliste, collectionneur d’art contemporain, et… depuis neuf mois, au chômage.
” Je n’ai pas les sous pour m’acheter les Louboutins ! ”
Et j’ai déjà un dressing bien rempli de chaussures de grandes marques – et pas d’homme avec qui sortir pour les porter !
N’empêche. Comme objet d’art, c’est comme si je retrouvais une belle toile inattendue ou une sculpture de forme irrésistible. Quand j’ai vu les créations haute-couture Louboutin… il était impossible de ne pas les essayer…
Le dessous de la semelle en cuir rouge… les talons aiguilles, 100mm, une merveille…
Heureusement (malheureusement ?)
Heureusement (ou malheureusement), on n’avait pas la pointure qu’il me fallait, (on n’avait que 37; il me faut 36).
Pourtant, je rêve de ces chaussures comme on rêve d’un amant, comme on désire les caresses, ou un bel objet que l’on poursuit, afin de l’admirer, de le posséder.
Enfin…
Quel est ce modèle, cet objet d’art qui me ranime et qui me trouble ?
Ces escarpins aux lignes vertigineuses ?
Les images que je vous montre, cher M. Louboutin, sont quelques exemplaires des chaussures que j’ai essayées… qu’elles sont belles… mais pas encore les chaussures dont je rêve.
C’ést le modèle Helmut 100 en rouge – irrésistible ! Et je n’arrive même pas à trouver une image sur Internet, que l’image en noir…
Mais je suis amoureuse, M. Louboutin. Hantée. Perdue.
Que faire ?
J’imagine les circonstances par lesquelles je pourrais m’offrir ces chaussures (commandées, bien entendu)… un boulot qui m’arrive d’un coup… un éditeur qui me propose 15,000 euros pour un de mes manuscrits… le loto…
Hélas !
Je ne pense pas que ces scénarios puissent bientôt se proposer à moi… et j’ai donc un autre plan : Monsieur Louboutin, pourriez-vous m’adopter ?
Je ne mange pas beaucoup, je ne prends pas beaucoup de place (à 1 mètre 52), et je cuisine bien. (Il est vrai ; j’ai deux enfants, mais ils parlent bien le français…) Pour vous convaincre, je vous offre mes pieds (en pointure 35.5 ou 36) – comme objet d’inspiration ou d’essayage – comme vous voulez.
Sinon…
Cela ne vous intéresse pas ? Aucun problème, mais il fallait que je vous le propose. Et de toute façon, vous créez les plus belles chaussures du monde. J’en suis convaincue.
sandrine says
Je suis une grande fan. Bravo pour cet article.